Alors qu'une histoire se termine en Algérie (dissolution du 2° Zouaves), une autre commence à Walcourt.

La légende continue !

1962 :

Fernand Ernotte est chargé par le comité de la marche Notre-Dame de reformer une compagnie de Zouaves; ceux-ci ayant existé avant la guerre sans pouvoir se perpétuer.

Fernand Ernotte contacta alors Odon Fostier et Yves Baclène qui défilèrent après la Trinité 1962 à Bastogne en régiment ouvert de Zouaves.

 

Yves Baclène à la tête de ses hommes

 

Le 21 juillet 1962, l'enthousiasme d'Odon et Yves rallia à eux Robert Bohain, Edith Stèle, Paul Duchateau suivi ensuite de Noël Thomas.

On connaissait alors les 6 membres fondateurs des Zouaves dans la forme actuelle du régiment

 

1964 :

Dès la Trinité 1964, derrière le drapeau confectionné par Paul Duchateau et Edith Stèle, le groupe défila avec des costumes de location mais déjà des pantalons confectionnés pour le groupe.

Dès 1964, ce fût la première véritable sortie à l'extérieur de manière autonome suite à une polémique avec Clovis Dubois, président de la marche de l'époque, qui disait se référer aux statuts de la marche interdisant les déplacements en dehors de Walcourt. Cette sortie les conduisit à Conflans-Sainte-Honorine et à un dépôt de fleurs à l'Arc de Triomphe à Paris.

C'est Robert Bohain qui dota le groupe de statuts et de notions de tenue vestimentaire et de discipline, sans oublier l'amusement après les prestations.

Cette philosophie et l'organisation démocratique du 2° Zouaves allaient servir d'émulation pour le reste de la marche de Walcourt.

Problème de l'époque de la création du groupe ( et problème toujours actuel !), la tenue vestimentaire.

Paul Duchateau fut chargé de rassembler la documentation la plus précise possible provenant entre autre de brocanteurs parisiens où furent achetées les chéchias pour une part du moins, le reste ayant été fourni par l'armée française.

Boucles et insignes furent réalisés par la fonderie des ACEC alors que les fusils étaient achetés et montés à Liège.

C'est le professeur de tambour Delbar qui s'occupa du montage des tambours.

La chèvre, mascotte du groupe, fût d'abord empruntée à Berzée ainsi que le baudet, avant que les Zouaves n'acquièrent le leur, Fernand, provenant d'une saisie aux contrebandiers pyrénéens. Celui-ci a vécu environ 18 ans.

Les années qui suivirent et jusqu'à ce jour virent le groupe participer à de nombreuses mannifestations :

- Marche Saint Roch à Ham-sur-Heure, Marche Saint Roch à Thuin, Marche Saint Laurent à Yves-Gomezée, Marche Saint Roch à Chastrès, Marche Saint Jean-Baptiste à Cour-sur-Heure, Marche Sainte Remfroid à Pry, Marche Saint André à Vogenée,...

- Fêtes de Wallonie, Fêtes d'OutreMeuse à Liège,Commémorations au Monument des Zouaves à Coxyde,...

-Fastes du 9° Zouaves à Givet, Commémoration du 150° anniversaire de la rencontre de Napoléon III et Cavour à Plombières-les-Bains, Commémoration du 125° RI à Angers, 80° anniversaire de la signature de l'Armistice de 1918 à Tergnier,...

-Et de nombreuses prestations en France : Dunkerque, Bosc Roger en Roumoy, Avignon, Vinay, Lille, Armentières, Meaux, Les Mazures, Palavas-les-Flots, Aubrives,...

Au cours des années le groupe continua à s'agrandir pour en arriver à la

configuration actuelle :

Soit un effectif de 70 Zouaves.